Beaux cols
Beaux cols
Menu
Pourquoi ce col ?

Pourquoi ce col ?

Ci-dessous, des cols, pas forcément très connus, mais si important en préparation. Il fallait y aller, se faire mal, en prendre pleins les yeux, voici quelques raisons pour lesquels je suis allé dans des coins magiques. J'ai pris une ou deux photos et suis reparti. Voici plus de 30 ans de ma vie de sportif :

Col de Pontis 

Fait plusieurs fois en préparation Embrunman. Les deux versants sont courts mais abruptes et en partant de Le Sauze du Lac (05) une boucle de 22 kilomètres et 670 mètres de dénivelé positif est un bon exercice

Pourquoi ce col ?

Mont Aigoual

Il me fallait une destination tranquille, loin des stations de montagnes et une destination où l'on peut faire beaucoup d'heures de vélo sans forcément aller très loin, c'est comme cela que j'ai découvert le Mont Aigoual.

Plusieurs versants pour arriver en haut, plus de 30 kilomètres d'ascension par le versant de Le Vigan et des pourcentages accessibles. J'avais prévu une préparation souple et j'ai tout monté, par le Vigan donc, par Meyrueis ou j'avais pris mes quartiers, par Les Rousses, par Valleraugue et par Saint André de Valborgne, ce fut une aventure mais quelle montagne et de beaux paysages. 

C'est à faire, rien que pour le coin, pour l'altitude le Mont Aigoual est à 1567 mètres et s'accorde bien pour une préparation post été, les Cévennes c'est un peu sans fin et tant qu'il a des forces, il y a du plaisir à grimper

Voici un lien pour de vieilles photos, pour l'usage (et il y a longtemps) elles ont été compressées : Mont Aigoual

Meyrueis

Meyrueis

Col de Sals

Ce col requiert un aspect personnel car, il y a très longtemps, en visite dans le département de l'Hérault (34) j'étais monté au Col de Sals avec un ami. Il n'est ni dur ni difficile mais c'est un col boisé et le village en haut est typique de la région. Le département de l'Hérault a beaucoup de cols mais pas forcément des très connus, l'altitude n'y ai pas très haute, un petit peu plus de 1000 mètres pour le col de l'Espinouse (1119 mètres) et 588 mètres pour le Col des Princes. C'est un département où l'on peut faire de l'accumulation (beaucoup de cols sur une journée, un long week-end) et comme il y a des paysages magnifiques notamment autour du Lac de Salagou, les vues plongeantes sont nombreuses mais, dans ce coin, le col de Sals apparaît comme un col sympathique, sans pression, un col qui m'a fait plaisir de refaire, en marchant à l'aller et en courant en descente, cela a permis de refaire des souvenirs tout simplement

Pourquoi ce col ?

La Boucle Montagneuse du Col de la Volpilière et le Col de la Pierre Plantée

En préparation, une boucle montagneuse est excellent pour travailler sa capacité à enchaîner les cols, faire de gros pourcentages ou simplement se refaire le coup de pédale montagne. Le circuit est court, à faire dans un sens, dans l'autre et selon l'objectif que l'on s'est fixé.

La Boucle Montagneuse du Col de la Volpilière et le Col de la Pierre Plantée débute à Ardes dans le Puy de Dôme (63). Quelque soit le premier col monté, irrémédiablement on va au deuxième, les derniers kilomètres sont prenants et plus on descend à Boutaresse, la Route du Flay ou Mazoire et sa carrière vert, orangé et marron plus on remonte et çà fait de l'effort. 40 kilomètres pour 1000 mètres de dénivelé c'est un bon exercice. Evidemment, on peut faire moins mais ne pas aller chercher tout ces attraits serait une erreur car en haut c'est surprenant et en bas aussi, c'est beau et difficile, l'altitude fait que c'est boisé mais sortir de la forêt donne tout son sens à cette boucle

 

Pourquoi ce col ?

Le Pic du Montalet

Le département du Tarn n'est pas, à première vue, une destination pour des préparations montagneuses. On peut monter au Pic du Montalet pour différentes raisons et celle qui se dessine assez vite est que l'on domine la région, effectivement avec 1209 mètres on se retrouve pratiquement au plus haut du Tarn.

L'intérêt sportif est réel car se retrouver souvent à plus de 10% amène à l'humilité. Le Pic du Montalet est un effort bref, violent et qui se prépare comme un grand col et devient un défi, c'est une rencontre particulièrement avec ses propres limites.

Y aller exprès ne paraît pas évident mais une fois fait, le Pic du Montalet devient une évidence. En haut, personne pour vous remettre un maillot "Finisher" simplement une vue d'en bas magnifique, faut il qu'il n'y ai pas un brouillard épais pour dissimuler ce bijou.

Pourquoi ce col ?

Burdignes

Je cherchais une destination pour un long week-end, pas très loin de l'autoroute pour arriver, sortir le vélo et faire plusieurs cols. J'ai donc grimpé plusieurs cols autour de Bourg Argental dans le département de la Loire (42) et comme il me restait un peu de force, en dernière ascension, je suis monté à Burdignes. 6 kilomètres à 6%, sur le papier ce n'est pas contraignant mais les longs bouts de droits à 9% m'ont explosé les jambes.

Cette année là j'ai fini mon 2e Embrunman et, comme je l'ai appris il y a longtemps, la diversification des entraînements permet de garder la forme et s'acclimater à la montagne

Pourquoi ce col ?

Col de la Lézette

Le Grand Bornand, La Clusaz, le col des Aravis, Le Signal de Bissane sont des lieux montagnes de Savoie (73) et Haute Savoie (74), très prisés.

Au-dessus du col des Saisies et de la Station du même nom se trouve le col de la Lézette, un petit lieu calme.

Après de bonnes sorties vélos, j'allais au col de la Lézette soit pour m'y reposer ou pour courir,  le lieu se prête à l'exercice et permet un retour au calme tant, ce qu'il y a autour, est très énergivore

Pourquoi ce col ?

Col de Plan Bois

Il y a des cols incontournables et dans le Massif des Aravis, ça ne manque pas.

Le col de la Colombière, le col des Aravis, le col de la Croix Fry et, évidemment,  la côte de Domancy "Souvenir Bernard Hinault" je les ai fait.

Toutefois, ce jour là, j'avais fait une belle descente dans La Colombière et, en fin de journée, je me suis arraché au col de Plan Bois, 6 km à 10% de moyenne,  c'est ahurissant. 

J'avais plus de 40 ans et, avec le recul, ce fut une journée mémorable, mais tout sauf raisonnable, la bêtise n'a pas d'âge.

Pourquoi ce col ?

Col de Castillon 

Fait en 2016 lors de La Route des Grandes Alpes par le versant de Sospel, le col de Castillon n'est ni dur ni long mais il permet de rejoindre la Méditerranée et de finir la Route des Grandes Alpes

Pourquoi ce col ?

Barrage du Plan d'Amont 

J'en ai fait des cols de plus de 2000 mètres et la végétation qui s'arrête est toujours aussi fascinant mais, là, il y a un barrage, à 2078 mètres, c'est tout simplement prodigieux et comme l'ascension de 15 kilomètres, depuis Modane (73) à 7% de moyenne est magnifique c'était à faire, tout simplement, comme tout «2000».

Pourquoi ce col ?

Authion

Monter à 2080 mètres au Fort de l'Authion, cela se fait par route ou, en coupant par des chemins, avec les remontés mécaniques du Camp d'Argent à proximité. C'est sportif, c'est magnifique, il y a des arbres et tout devient nu plus on monte, çà fait un "2000" de plus mais j'y suis monté parce que j'aime passer des heures dans ce coin unique, avec la mer au loin, les jours où la météo n'est pas encombrée

Pourquoi ce col ?

Col de Rotisson

L'Ardèche (07) permet de faire de l'accumulation tant les cols sont les uns à côté des autres, on peut en faire beaucoup et çà permet de se refaire le "coup de pédale montagne" avant d'aller plus haut

Le col de Rotisson est un col agréable que j'ai refais cette année et ses éoliennes attirent l'œil, il est mignon, pas très dur, pas très long et s'insère au milieu des autres, du haut de ses 428 mètres, il n'est pas petit. 

Dans Le même coin,  le col de la Mure est à faire avant car il est insupportable. On part à 100 mètres d'altitude au départ de Saint Laurent du Pape, on monte à 750 mètres et on est à 10% tout le temps pendant 8 kilomètres et donc le col de Rotisson en devient plus agréable et permet d'aller, en apesanteur, vers d'autres cols poussés par le vent des éoliennes 

Pourquoi ce col ?

Col du Béal

Je cherchais une destination hybride aussi bien pour le printemps, l'été et l'automne. Montbrison dans le département de la Loire (42) est apparue intéressante car à moins de 5 heures de route de ma Région Parisienne natale et l'autoroute n'est pas loin de Montbrison.

Le Forez est intéressant car les cols y sont longs et d'un pourcentage accessible et, pour faire des cols sans se faire mal, au Printemps c'est très bien. Avant de partir dans les Alpes ou les Pyrénées, en été, on peut y faire beaucoup de kilomètres, du dénivelé et une bonne concentration dans les descentes, un col long il faut être concentré. En Automne, en détente.

C'est en Octobre que j'ai découvert le col du Béal, il y a 10/15 ans (l'année je n'en suis pas certain) et le versant de Leigneux, quasiment 30 kilomètres. Ok, çà ne monte pas, moins de 4% de moyenne mais c'est long et donc regarder ce qui se passe autour est un bon moyen de passer le temps.

Pourtant, je suis revenu, au Printemps pour accumuler des kilomètres de montagne et, en été, avant de faire le triathlon de l'Alpe d'Huez. J'ai grimpé 10 fois le col du Béal par ses différents versants, celui de Vertolaye dans le Puy de Dôme (63) long de 14 kilomètres à plus de 6% de moyenne était une évidence avant de monter l'Alpe.

Pourquoi ce col ?

Oulles

J'avais déjà grimpé le col de Sarenne car, il y a longtemps, je cherchais des cols calmes, éloignés des lieux de masse. L'Alpe d'Huez, juste à côté, il y a du monde et, certainement au même moment, j'avais appris que la vitesse était lente dans sa descente dû à ses virages resserrés et, comme je monte doucement, descendre rapidement était une revanche.

Il fallait faire le triathlon de l'Alpe d'Huez, c'est obligatoire dans la vie d'un triathlète longue distance et trouver des routes d'entraînement est difficile dans le coin, c'est très touristique, très routier en fin de compte.

On m'avais parlé de Oulles car, déjà, avec Triathlonnature, on savait que je cherchais ce genre de lieu et je ne fut pas déçu. Oulles, c'est une petite route, à droite, en sortant de Bourg d'Oisans en allant vers le col d'Ornon. C'est court, 6 kilomètres, çà monte dès le début de la route spécifique et on est toujours au-dessus des 10% et l'impression d'être compressé est très présente, elle n'est pas possible cette grimpée et c'est beau, çà on le remarque en descendant car il n'y a qu'un seul versant, car Oulles, comme l'Alpe se descend doucement, sur les freins, les dents serrées comme pour la montée

Pourquoi ce col ?

Auvare

Entrevaux est une ville calme des Alpes de Haute Provence (04) et sa citadelle se voit de loin. Entouré de montagne, on peut y faire de l'accumulation mais c'était une destination estivale parce que c'est loin de ma région Parisienne natale, sur une semaine il n'était pas possible de tout faire car il y a de quoi faire à Entrevaux.

En été, on grimpe et faire de l'accumulation c'est bien mais faire une ascension typée c'est mieux, on bouffe du pourcentage à cette période de l'année. Auvare est un village perché au-dessus de Puget-Théniers (06) et ses 12 kilomètres d'ascension à 6% de moyenne est une bonne entrée en matière car je le faisais en premier avant de partir au col de Félines et le col de Buis, une rampe abrupte. 

Je l'ai fait 3 fois Auvare, c'est agréable, régulier, la vue en bas est saisissante, on descend normalement car il est possible de faire beaucoup si la forme est là et Auvare permet de savoir si la journée sera belle ou longue

 

Pourquoi ce col ?

Col de Félines

Après Auvare je faisais le col de Félines et pourquoi ce col ?

Dans le sens de la montée c'est pas long, 7 km, moyennement difficile, 6%, la route est boisée, mais c'est plus un col de passage qu'autre chose.

En descente, c'est totalement différent, le col de Félines est sublime, on voit plein de choses notamment la citadelle d'Entrevaux (04) et jusqu'en bas où la descente se fini au passage des arches.

Pourquoi ce col ?

Col de la Cayolle

La dernière fois que je suis allé à Entrevaux (04) c'était pour y faire un aller-retour au col de la Cayolle, mon 90e col au-dessus des 2000 mètres.

L'échauffement par les Gorges de Daluis est tout simplement enivrant mais il fallait rester concentré car c'est sérieux le col de la Cayolle.

Que dire ? Ce fut une aventure, le col de la Cayolle est connu et comme je l'avais déjà fait 3 fois par le versant de Barcelonnette toujours en préparation Embrunman, là ce fut plus un aboutissement, j'étais attaché à Entrevaux et faire ce défi fut une révélation sur mes capacités physiques, sans objectif, simplement monter en haut. la descente fut longue et riche, j'ai découvert ce jour là Villeplane, on découvre des pépites comme cela, la tête à gauche, à droite et dans les nuages, un coin de rêve, calme et préservé

Pourquoi ce col ?

Villeplane

Villeplane se situe dans le département des Alpes Maritime (06), c'est un village perché dans un décor de carte postale.

En vacances à Valberg j'avais prévu quelques entraînements notamment celui de Villeplane car, en passant devant, un jour, je m'étais dis que çà avait l'air intéressant. Sportivement c'est 8 kilomètres à 5% de moyenne, çà monte au début avant de s'enfoncer dans la forêt sans que cela ne soit insurmontable mais, encore une fois en descente, les lacets et la vue sur les Gorges de Daluis c'est beau.

J'aurai dû revenir avec un vrai appareil photo et un objectif grand angle, la photo retenue a été faite avec un smartphone, pour souvenir. Je suis remonté à Valberg et fini mes vacances au Turini, monté à l'Authion pour y faire un "2000" en plus et donc l'entraînement à Villeplane a permis de m'élever, j'aime bien commencer bas, 1000 mètres d'altitude et monter progressivement, je fais cela depuis 30 ans et çà me permet de découvrir des coins éloignés, magnifiques, sauvages et intenses.

Pourquoi ce col ?

Col de Braus

Je préfère la photo argentique à la photo numérique et j'ai plus de clichés sur pellicules du col de Braus que de mon réflex numérique et donc, j'ai fais 2 photos, une du panneau en haut (que vous pouvez retrouver dans "Panneaux de col") et une photo de ses lacets magnifiques, les deux photos ont été faite avec un smartphone.

en partant de Nice, on monte en escalier, le col de Braus est à 1002 mètres et, tout au nord du département des Alpes Maritime (06), La Bonette et ses 2802 mètres, plus on va au Nord plus çà monte par palier (Turini 1604 mètres, Vallon de la Gordolasque 1800 mètres, Millefonts 2040 mètres, La Lombarde 2351)

Mais le col de Braus n'est pas un petit col. Je l'ai monté toujours par le versant de L'Escarène (06) et c'est 10 kilomètres d'ascension à 6,5% de moyenne et des passages à 15%, les lacets sont magnifiques en photo mais en vélo il ne faut surtout pas prendre la corde.

Pourquoi ce col ?